Revest des Brousses

Revest-des-Brousses est située à 7 km de Vachères2 et 14 km de Simiane-la-Rotonde.

Toponymie

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1274 (de Revesto de Borossa), est tiré du provençal revèst, variante de revers, désignant un versant de montagne exposé au nord (et non au soleil ou un territoire remis en culture).

Histoire

Le territoire de la commune est fréquenté au néolithique et au chalcolithique. Deux sites d’oppidum ont été occupés pendant la protohistoire, sur les collines de Saint-Laurent, au sud-ouest du village, et de la Tour de Revest, au sud.

Dans l’Antiquité, le territoire de Revest fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Au IIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron). Une voie romaine traverse la commune. Connu sous le nom de « chemin de la Poste », cette voie, arrive de Valsaintes, traverse le Gubian, et continue vers Ongles. Certaines sections sont bien conservées, la voie est encore dallée et des imposants murs de soutènement sont par endroits conservés.

Porte en pierre de taille, voûte du portail en ogive, passage voûté en berceau. Il reste des mâchicoulis, le crénelage a disparu, remplacé par un mur supportant un toit.

Porte fortifiée de Revest-des-Brousses.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1274. L’église paroissiale relève d’abord des chapitres de Forcalquier et Sisteron, puis passe à l’abbaye de Cruis. Il est possible que les Hospitaliers aient installé, à Gubian, un hospice au prieuré Saint-Julien, destiné à accueillir les pèlerins vers Rome, sur l’itinéraire antique et médiéval qui passait par Ongles et Cruis.

Le fief appartient à la famille de Vachères du XIVe au XVIe siècle, puis passe aux Chanut (XVIIe siècle) et au Barrel-Pontevès au XVIIIe siècle. Au Moyen Âge, l’église dépendait de Revest de l’abbaye de Cruis, qui percevait les revenus attachés à cette église33. La Madeleine est érigée en fief distinct en 1565.

Au XIXe siècle, on appela la commune Revest-des-Dames, à cause d’une épidémie qui épargna les femmes mais fit de nombreuses victimes chez les hommes.

Lieux et monuments

Un ancien château est situé au coeur, datant du milieu du XVIIe siècle. Plusieurs des tableaux représentant le village au XIXe siècle (école, lavoir, mairie, pont) sont conservés à la mairie, sont inscrits monuments historiques au titre objet. Sur la place, une maison date de 1582.

Le château du Villard construit à la fin du XVème siècle se visite sur réservation.

Le château de Sylvabelle est un grand bâtiment rectangulaire, encadré de quatre tours, construit au XVIIe siècle et agrandi jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Son pigeonnier compte 700 logements. Il a appartenu à Palhier de Sylvabelle, député aux Cinq-Cents.

De l’enceinte médiévale, il subsiste une partie de la muraille et le portail des Mourres, défendu par une bretèche (XIVe siècle)

Le bâtiment dit le château de Pontevez, ancien monastère des Servites, est en fait une bastide construite au XVIIe siècle, et fortement remaniée jusqu’au XIXe.

L’église paroissiale Saint-Côme-et-Saint-Damien

est reconstruite en 1833 et réparée en 1894 et dans les années 1970. La nef, longue de trois travées, est voûtée d’arêtes, et débouche dans un chœur voûté en cul-de-four. Le bas-côté nord est voûté d’arêtes, les deux autres de berceaux, le bas-côté sud est plus ancien (du XIVe siècle) et voûté d’ogives. Les culots sont ornés de feuillages (fin du XVIe siècle). L’ensemble des bas-côté est voûté très grossièrement. Le clocher est une tour construite au-dessus de la façade occidentale, en 1864. Le mobilier comprend un thabor en bois doré, figurant un ange supportant la console destinée à recevoir l’ostensoir à la manière d’un Atlas, de la seconde moitié du XIXe siècle et un ostensoir en argent doré, distinct, dont le pied est formé d’un ange debout. Cet ostensoir est du XIXe siècle, et aucun de ces deux objets n’est classé.

Dans l’église, se trouvent :

    un buste de saint Philippe en bois doré et peint, du XVIIe siècle ;

    les portes du placard de l’église date du début du XVIIe siècle.

Son campanile de fer date de 1864, sa crèche du milieu du XIXe.

source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Revest-des-Brousses

Revest du Bion

L’église St Clair

l'église de revest du bion

L’équilibre des proportions et la lumière qui inonde la nef centrale procurent aux visiteurs de notre modeste église paroissiale dédiée à Saint Clair, dédicace de l’Abbaye de Cluny, calme et sérénité.

Elle fut construite en plusieurs étapes du XV° au XVIII°, en fonction des mouvements de populations, sur les ruines de l’ancienne église érigée par les Bénédictins au XI°, dont elle conserve certains vestiges en réemploi.

Le clocher…

Les restes de l’abside Romane, découverts en 1921, occupent le sous sol de la nef dédiée à Saint Joseph mais ne sont pas accessibles aux visiteurs.

(sources https://www.mairie-revestdubion.fr/eglise/)

Notre-Dame-de-l’Ortiguière

Notre-Dame de l’Ortiguière.

Signalée par Serge Panarotto comme une des chapelles intéressantes de la région, la chapelle Notre-Dame-de-l’Ortiguière, isolée sur le plateau, est construite au XII eme siècle. Elle est alors nommée Notre-Dame-de-la-Forêt-d’Albion, mais il ne subsiste de cette époque que le chœur à chevet plat ; encore, la voûte sous croisée d’ogives du chœur date du XIVe, avec remploi de sculptures romanes. Les nervures du chœur retombent sur des atlantes sculptés de façon primitive. Le chœur est encore orné de personnages, d’animaux, de motifs végétaux. Sa première destruction intervient au XVIème siècle selon Raymond Collier (en 1392 selon Panarotto). Elle est reconstruite en 1665 lorsqu’on découvre une statue de vierge dans les décombres. À cette occasion, un ermitage lui est ajouté contre le chœur, allongeant ainsi sa silhouette. Elle est à nouveau détruite au début du XIXe siècle. Le Concordat permet sa reconstruction. Elle est restaurée une dernière fois en 1973.

Dans son mobilier, le calice et la patène d’argent, datant du XVIIe siècle sont classés monuments historiques au titre objet.

Au cours du XVIème siècle et du XVIIIeme siècle la chapelle était un sanctuaire à répit : elle servait à baptiser des enfants morts avant d’avoir reçu ce sacrement. Ce « rite de suscitation » se déroulait avec parrain et marraine et l’officiant ondoyait l’enfant censé donner à ce moment-là signe de vie. Un pèlerinage actif se développe alors, et des miracles y sont observés.

(article de Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Revest-du-Bion#Cultes )