Proposition d’Acte de communion spirituelle

[rédigée par le diocèse de Vannes]

« Seigneur Jésus, je crois fermement que Tu es présent dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie. Je T’aime plus que tout et je Te désire de toute mon âme. « Après toi languit ma chair comme une terre assoiffée » (psaume 62).

Je voudrais Te recevoir aujourd’hui avec tout l’amour de la Vierge Marie, avec la joie et la ferveur des saints.

Puisque je suis empêché de Te recevoir sacramentellement, viens au moins spirituellement visiter mon âme.

En ce temps de carême, que ce jeûne eucharistique auquel je suis contraint me fasse communier à Tes souffrances et surtout, au sentiment d’abandon que Tu as éprouvé sur la Croix lorsque Tu t’es écrié : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ».

Que ce jeûne sacramentel me fasse communier aux sentiments de Ta Très Sainte Mère et de Saint Joseph quand ils T’ont perdu au temple de Jérusalem, aux sentiments de Ta Sainte mère quand elle Te reçut, sans vie, au pied de la Croix.

Que ce jeûne eucharistique me fasse communier aux souffrances de Ton Corps mystique, l’Église, partout dans le monde où les persécutions, ou l’absence de prêtres, font obstacle à toute vie sacramentelle.

Que ce jeûne sacramentel me fasse comprendre que l’Eucharistie est un don surabondant de Ton amour et pas un dû en vue de mon confort spirituel.

Que ce jeûne eucharistique soit une réparation pour toutes les fois où je T’ai reçu dans un cœur mal préparé, avec tiédeur, avec indifférence, sans amour et sans action de grâce.

Que ce jeûne sacramentel creuse toujours davantage ma faim de Te recevoir réellement et substantiellement avec Ton corps, Ton sang, Ton âme et Ta divinité lorsque les circonstances me le permettront.

Et d’ici là, Seigneur Jésus, viens nous visiter spirituellement par Ta grâce pour nous fortifier dans nos épreuves.

Maranatha, viens Seigneur Jésus.

Bénédiction Urbi et Orbi du 27 mars 2020

Retrouvez la bénédiction Urbi et Orbi donnée par le Pape François depuis Rome le 27 mars: https://www.youtube.com/watch?v=JgEBdOO6Juk

Homélie du pape François, 27 mars.

« Le soir venu » (Mc 4, 35). Ainsi commence l’Évangile que nous avons écouté. Depuis des semaines, la nuit semble tomber. D’épaisses ténèbres couvrent nos places, nos routes et nos villes ; elles se sont emparées de nos vies en remplissant tout d’un silence assourdissant et d’un vide désolant qui paralyse tout sur son passage : cela se sent dans l’air, cela se ressent dans les gestes, les regards le disent. Nous nous retrouvons apeurés et perdus. Comme les disciples de l’Évangile, nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse. Nous nous rendons compte que nous nous trouvons dans la même barque, tous fragiles et désorientés, mais en même temps tous importants et nécessaires, tous appelés à ramer ensemble, tous ayant besoin de nous réconforter mutuellement. Dans cette barque… nous nous trouvons tous. Comme ces disciples qui parlent d’une seule voix et dans l’angoisse disent : « Nous sommes perdus » (v. 38), nous aussi, nous nous apercevons que nous ne pouvons pas aller de l’avant chacun tout seul, mais seulement ensemble.

Il est facile de nous retrouver dans ce récit. Ce qui est difficile, c’est de comprendre le comportement de Jésus. Alors que les disciples sont naturellement inquiets et désespérés, il est à l’arrière, à l’endroit de la barque qui coulera en premier. Et que fait-il ? Malgré tout le bruit, il dort serein, confiant dans le Père – c’est la seule fois où, dans l’Evangile, nous voyons Jésus dormir –. Puis, quand il est réveillé, après avoir calmé le vent et les eaux, il s’adresse aux disciples sur un ton de reproche : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » (v. 40).

Cherchons à comprendre. En quoi consiste le manque de foi de la part des disciples, qui s’oppose à la confiance de Jésus ? Ils n’avaient pas cessé de croire en lui. En effet, ils l’invoquent. Mais voyons comment ils l’invoquent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » (v. 38). Cela ne te fait rien : ils pensent que Jésus se désintéresse d’eux, qu’il ne se soucie pas d’eux. Entre nous, dans nos familles, l’une des choses qui fait le plus mal, c’est quand nous nous entendons dire : “Tu ne te soucies pas de moi ?”. C’est une phrase qui blesse et déclenche des tempêtes dans le cœur. Cela aura aussi touché Jésus, car lui, plus que personne, tient à nous. En effet, une fois invoqué, il sauve ses disciples découragés.

La tempête démasque notre vulnérabilité et révèle ces sécurités, fausses et superflues, avec lesquelles nous avons construit nos agendas, nos projets, nos habitudes et priorités. Elle nous démontre comment nous avons laissé endormi et abandonné ce qui alimente, soutient et donne force à notre vie ainsi qu’à notre communauté. La tempête révèle toutes les intentions d’“emballer” et d’oublier ce qui a nourri l’âme de nos peuples, toutes ces tentatives d’anesthésier avec des habitudes apparemment “salvatrices”, incapables de faire appel à nos racines et d’évoquer la mémoire de nos anciens, en nous privant ainsi de l’immunité nécessaire pour affronter l’adversité.

À la faveur de la tempête, est tombé le maquillage des stéréotypes avec lequel nous cachions nos “ego” toujours préoccupés de leur image ; et reste manifeste, encore une fois, cette appartenance commune (bénie), à laquelle nous ne pouvons pas nous soustraire : le fait d’être frères.

« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Seigneur, ce soir, ta Parole nous touche et nous concerne tous. Dans notre monde, que tu aimes plus que nous, nous sommes allés de l’avant à toute vitesse, en nous sentant forts et capables dans tous les domaines. Avides de gains, nous nous sommes laissé absorber par les choses et étourdir par la hâte. Nous ne nous sommes pas arrêtés face à tes rappels, nous ne nous sommes pas réveillés face à des guerres et à des injustices planétaires, nous n’avons pas écouté le cri des pauvres et de notre planète gravement malade. Nous avons continué notre route, imperturbables, en pensant rester toujours sains dans un monde malade. Maintenant, alors que nous sommes dans une mer agitée, nous t’implorons : “Réveille-toi Seigneur !”.

« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Seigneur, tu nous adresses un appel, un appel à la foi qui ne consiste pas tant à croire que tu existes, mais à aller vers toi et à se fier à toi. Durant ce Carême, ton appel urgent résonne : “Convertissez-vous”,     « Revenez à moi de tout votre cœur » (Jl 2, 12). Tu nous invites à saisir ce temps d’épreuve comme un temps de choix. Ce n’est pas le temps de ton jugement, mais celui de notre jugement : le temps de choisir ce qui importe et ce qui passe, de séparer ce qui est nécessaire de ce qui ne l’est pas. C’est le temps de réorienter la route de la vie vers toi, Seigneur, et vers les autres. Et nous pouvons voir de nombreux compagnons de voyage exemplaires qui, dans cette peur, ont réagi en donnant leur vie. C’est la force agissante de l’Esprit déversée et transformée en courageux et généreux dévouements. C’est la vie de l’Esprit capable de racheter, de valoriser et de montrer comment nos vies sont tissées et soutenues par des personnes ordinaires, souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux et des revues ni n’apparaissent dans les grands défilés du dernier show mais qui, sans aucun doute, sont en train d’écrire aujourd’hui les évènements décisifs de notre histoire : médecins, infirmiers et infirmières, employés de supermarchés, agents d’entretien, fournisseurs de soin à domicile, transporteurs, forces de l’ordre, volontaires, prêtres, religieuses et tant et tant d’autres qui ont compris que personne ne se sauve tout seul. Face à la souffrance, où se mesure le vrai développement de nos peuples, nous découvrons et nous expérimentons la prière sacerdotale de Jésus : « Que tous soient un » (Jn 17, 21). Que de personnes font preuve chaque jour de patience et insufflent l’espérance, en veillant à ne pas créer la panique mais la coresponsabilité ! Que de pères, de mères, de grands-pères et de grands-mères, que d’enseignants montrent à nos enfants, par des gestes simples et quotidiens, comment affronter et traverser une crise en réadaptant les habitudes, en levant les regards et en stimulant laprière ! Que de personnes prient, offrent et intercèdent pour le bien de tous. La prière et le service discret : ce sont nos armes gagnantes !

« Pourquoi avez-vous peur ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Le début de la foi, c’est de savoir qu’on a besoin de salut. Nous ne sommes pas autosuffisants ; seuls, nous faisons naufrage : nous avons besoin du Seigneur, comme les anciens navigateurs, des étoiles. Invitons Jésus dans les barques de nos vies. Confions-lui nos peurs, pour qu’il puisse les vaincre. Comme les disciples, nous ferons l’expérience qu’avec lui à bord, on ne fait pas naufrage. Car voici la force de Dieu : orienter vers le bien tout ce qui nous arrive, même les choses tristes. Il apporte la sérénité dans nos tempêtes, car avec Dieu la vie ne meurt jamais.

Le Seigneur nous interpelle et, au milieu de notre tempête, il nous invite à réveiller puis à activer la solidarité et l’espérance, capables de donner stabilité, soutien et sens en ces heures où tout semble faire naufrage. Le Seigneur se réveille pour réveiller et raviver notre foi pascale. Nous avons une ancre : par sa croix, nous avons été sauvés. Nous avons un gouvernail : par sa croix, nous avons été rachetés. Nous avons une espérance : par sa croix, nous avons été rénovés et embrassés afin que rien ni personne ne nous sépare de son amour rédempteur. Dans l’isolement où nous souffrons du manque d’affections et de rencontres, en faisant l’expérience du manque de beaucoup de choses, écoutons une fois encore l’annonce qui nous sauve : il est ressuscité et vit à nos côtés. Le Seigneur nous exhorte de sa croix à retrouver la vie qui nous attend, à regarder vers ceux qui nous sollicitent, à renforcer, reconnaître et stimuler la grâce qui nous habite. N’éteignons pas la flamme qui faiblit (cf. Is 42, 3) qui ne s’altère jamais, et laissons-la rallumer l’espérance.

Embrasser la croix, c’est trouver le courage d’embrasser toutes les contrariétés du temps présent, en abandonnant un moment notre soif de toute puissance et de possession, pour faire place à la créativité que seul l’Esprit est capable de susciter. C’est trouver le courage d’ouvrir des espaces où tous peuvent se sentir appelés, et permettre de nouvelles formes d’hospitalité et de fraternité ainsi que de solidarité. Par sa croix, nous avons été sauvés pour accueillir l’espérance et permettre que ce soit elle qui renforce et soutienne toutes les mesures et toutes les pistes possibles qui puissent aider à nous préserver et à sauvegarder. Étreindre le Seigneur pour embrasser l’espérance, voilà la force de la foi, qui libère de la peur et donne de l’espérance.

« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Chers frères et sœurs, de ce lieu, qui raconte la foi, solide comme le roc, de Pierre, je voudrais ce soir vous confier tous au Seigneur, par l’intercession de la Vierge, salut de son peuple, étoile de la mer dans la tempête. Que, de cette colonnade qui embrasse Rome et le monde, descende sur vous, comme une étreinte consolante, la bénédiction de Dieu. Seigneur, bénis le monde, donne la santé aux corps et le réconfort aux cœurs. Tu nous demandes de ne pas avoir peur. Mais notre foi est faible et nous sommes craintifs. Mais toi, Seigneur, ne nous laisse pas à la merci de la tempête. Redis encore : « N’ayez pas peur » (Mt 28, 5). Et nous, avec Pierre, “nous nous déchargeons sur toi de tous nos soucis, car tu prends soin de nous” (cf. 1P 5, 7).


Philippine De Saint Pierre

CORONAVIRUS 13 MARS 2020

Message de Mgr Jean-Philippe Nault A l’occasion de la pandémie liée au coronavirus

Chers amis, Nous vivons des heures délicates qui touchent notre pays mais aussi nos communautés et ultimement chacun d’entre nous. La pandémie liée au coronavirus se repend rapidement, et vient bousculer nos habitudes, nos projets et l’organisation même de la vie paroissiale et diocésaine. De jour en jour les annonces gouvernementales ou les nouvelles du monde nous rappellent à la dure réalité. Certains se demandent si l’on ne multiplie pas des précautions alarmistes ; d’autres prennent peur pour eux-mêmes ou leurs proches. Gardons comme chrétiens “les yeux fixés sur Jésus-Christ” (antienne de carême) ; c’est une invitation à la prière et à la charité en acte qui nous est faite durant ce temps de carême ; la Vierge Marie nous accompagne et n’hésitons pas à nous tourner vers elle avec confiance. C’est certainement une épreuve que nous rencontrons ; notre Foi doit nous aider à la traverser et à faire grandir le Bien face au mal.

La prière d’intercession (de supplication ?) doit nous habiter fortement en ces jours, tant pour les personnes contaminées, les victimes et leur famille en deuil, les personnes fragiles et isolées, mais aussi les soignants. Cette prière fervente et confiante est aussi un “service” et un devoir que nous devons rendre à notre société. Nous pouvons prier personnellement, en couple, en famille, dans nos communautés religieuses, dans nos paroisses, dans nos mouvements… Une proposition : prier chaque jour trois “je vous salue Marie” ou une dizaine de chapelet à ces intentions, en les terminant par l’invocation : “Notre-Dame de Provence, intercédez pour nous”. Les consignes de rassemblements ou les mesures sanitaires données par le gouvernement pourraient nous empêcher de participer à la Messe ou de communier sacramentellement. Nous pouvons alors avoir recours à ce que l’on nomme traditionnellement “la communion spirituelle”, prévue tout spécialement dans les situations qui sont les nôtres aujourd’hui. : après avoir lu la Parole de Dieu du jour, nous pouvons nous unir (par le désir et la Foi) à la mort et à la résurrection de Jésus-Christ, présent dans les Eucharisties célébrées, en portant les intentions de l’Église [et les nôtres] ; nous allons faire alors l’expérience d’une communion spirituelle avec le Seigneur, en union avec l’Église dont Il est le Pasteur.

Cela doit aussi stimuler notre charité, c’est-à-dire notre amour vrai, notre attention les uns pour les autres, tout spécialement envers les personnes fragiles. L’apôtre Paul nous rappelle que “ce qui a de la valeur c’est la Foi qui agit par la charité” (Gal 5,6). Cette charité s’exprime par notre respect des pratiques de prudence demandées [et donc le respect des autres !] : mesures d’hygiène personnelles et communautaires, limitation de la taille de nos rassemblements [voir les mesures concrètes à la suite de ce message, mesures qui peuvent évoluer], et invitation à rester chez nous si la fragilité ou l’âge nous rejoint. Nous sommes
invités à être particulièrement attentifs aux personnes âgées ou malades qui sont aussi les plus exposées au virus. Pour les personnes isolées (en EHPAD, à domicile, à l’hôpital…) n’hésitons-pas à les appeler et à leur exprimer notre proximité et notre prière. Soyons inventifs pour rejoindre les plus nécessiteux (aide concrètes, attention fraternelle…) ou pour aider ceux qui sont touchées par la maladie ou l’isolement. Tout en respectant les mesures de prudence sanitaires, notre Foi va nous suggérer de belles initiatives…

Nous sommes en marche vers Pâques. Ce temps de carême, bien particulier cette année, doit nous aider à traverser cette épreuve paisiblement, à approfondir notre vie spirituelle et donc notre vraie conversion. Tout cela, nous pouvons le vivre avec le Seigneur, dans la confiance et la Foi et avec la Vierge Marie. Nous nous préparons à célébrer la Passion du Christ et sa Résurrection qui est le cœur de notre Foi. Le Christ est vraiment vainqueur de la mort et de tout ce qui y conduit ! Notre Foi repose sur la victoire de l’Amour, sur la victoire du Christ. Ne nous laissons pas toucher par tout ce qui risquerait de nous éloigner de l’Amour de Dieu ! Ce temps du carême est aussi un temps de conversion : les deux événement que nous vivons ensembles, carême et lutte contre le coronavirus, nous invitent aussi à enlever de notre cœur tout ce qui nous éloigne de Dieu et qui peut encore nous habiter : orgueil, peur, divisions entre nous, jalousie… Par notre témoignage nous pouvons faire grandir en chacun la perception de la proximité de Dieu et sa puissance de Salut ; n’hésitons pas à témoigner de notre Foi ! La Vierge-Marie, Notre-Dame de Provence, va nous y aider…

Que la Foi nous guérisse de la peur et nous fasse grandir dans l’amitié avec Dieu… Que notre charité fraternelle soit inventive…

Que Notre Dame nous accompagne de sa tendresse maternelle. Ma prière fraternelle rejoint chacun.

+Jean-Philippe Nault Évêque de Digne, Riez et Sisteron

Mesure concrètes proposées par la CEF liées à la situation sanitaire [au 13/03/2020]

Ces mesures sont susceptibles d’évoluer rapidement dans les jours qui viennent.

Voir les mises à jour sur : https://eglise.catholique.fr

Prière à Notre-Dame de Provence

[à partir de la prière du Pape François du 11 mars 2020] Cette prière souhaite fortifier une communion entre les diocésains en ces jours d’épreuve

Ô Marie, Notre-Dame de Provence, tu brilles toujours sur notre chemin en signe de salut et d’espoir. Nous te faisons confiance, Reine des malades, toi qui as gardé une Foi ferme alors que tu as partagé la douleur de Jésus au pied de la Croix. Tu sais ce dont nous avons besoin et nous sommes sûrs que tu exauceras nos demandes, tout comme tu as fait revenir la joie et la fête lors des noces de Cana en Galilée, après un moment d’épreuve. Aide-nous, Mère de l’Amour Divin, à nous conformer à la volonté du Père et à faire ce que Jésus nous dit, Lui qui a pris sur Lui nos souffrances et a été chargé de nos douleurs pour nous porter à travers la Croix à la joie de la résurrection. Sous ta protection, nous nous réfugions, Sainte mère de Dieu ; Nous te confions les personnes décédées et leur famille, les personnes touchées par la maladie, l’angoisse des personnes isolées ou âgées, le personnel des services de santé qui combat, Les chercheurs qui travaillent pour trouver un remède, les politiques qui doivent prendre des décisions.

Écoute Marie, les demandes que nous t’adressons dans le besoin, délivre-nous de tout danger, rends-nous solidaires et fraternels dans l’épreuve, Ô glorieuse et bénie Vierge Marie. Amen

Proposition d’Acte de communion spirituelle [rédigée par le diocèse de Vannes]

« Seigneur Jésus, je crois fermement que Tu es présent dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie. Je T’aime plus que tout et je Te désire de toute mon âme. « Après toi languit ma chair comme une terre assoiffée » (psaume 62).

Je voudrais Te recevoir aujourd’hui avec tout l’amour de la Vierge Marie, avec la joie et la ferveur des saints.

Puisque je suis empêché de Te recevoir sacramentellement, viens au moins spirituellement visiter mon âme.

En ce temps de carême, que ce jeûne eucharistique auquel je suis contraint me fasse communier à Tes souffrances et surtout, au sentiment d’abandon que Tu as éprouvé sur la Croix lorsque Tu t’es écrié : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ».

Que ce jeûne sacramentel me fasse communier aux sentiments de Ta Très Sainte Mère et de Saint Joseph quand ils T’ont perdu au temple de Jérusalem, aux sentiments de Ta Sainte mère quand elle Te reçut, sans vie, au pied de la Croix.

Que ce jeûne eucharistique me fasse communier aux souffrances de Ton Corps mystique, l’Église, partout dans le monde où les persécutions, ou l’absence de prêtres, font obstacle à toute vie sacramentelle

Que ce jeûne sacramentel me fasse comprendre que l’Eucharistie est un don surabondant de Ton amour et pas un dû en vue de mon confort spirituel.

Que ce jeûne eucharistique soit une réparation pour toutes les fois où je T’ai reçu dans un cœur mal préparé, avec tiédeur, avec indifférence, sans amour et sans action de grâce.

Que ce jeûne sacramentel creuse toujours davantage ma faim de Te recevoir réellement et substantiellement avec Ton corps, Ton sang, Ton âme et Ta divinité lorsque les circonstances me le permettront.

Et d’ici là, Seigneur Jésus, viens nous visiter spirituellement par Ta grâce pour nous fortifier dans nos épreuves.

Maranatha, viens Seigneur Jésus.

Vous êtes appelés à aider un enfant !

ACCUEILLEZ UN ENFANT POUR LES VACANCES D’ÉTÉ !

Le secours catholique permet depuis plus de 70 ans à des enfants de partir en vacances dans une famille qui veut bien partager ses vacances d’été.  Cet accueil permet à l’enfant de le sortir de son environnement quotidien pour découvrir une autre facette de la vie familiale qui contribuera à sa construction d’adulte.

Pour l’été 2020 nous recherchons des familles qui souhaitent apporter un peu de bonheur à un enfant qui vit une situation de précarité matérielle ou et relationnelle en l’accueillant pendant quinze jours soit du 16 au 30 juillet ou du 30 juillet au 13 août 2020.

Contact : Secours Catholique délégation des Alpes :

04 92 70 96 50 ou  06 03 71 15 89 ou  06 82 85 76 47      

                

Témoignages de familles de vacances :

  • Famille  qui a accueilli pour la première fois un enfant :

Au printemps dernier, j’ai vu des affiches du secours catholique dans Manosque : « Faites un don pour offrir des vacances aux enfants qui n’en n’ont pas »  Certains diront que de l’argent c’est mieux que rien…mais accueillir un enfant c’est beaucoup mieux, Non?! Je me suis rapprochée du secours catholique local. Après  une visite de leur part à la maison, il était temps de m’engager ou non.   Alors, je me suis posée mille questions : 

  • ne vais-je pas être débordée? j’ai déjà deux enfants,  …
  • et puis, vont-ils s’entendre ? je ne voudrais pas que nos vacances virent au cauchemar…
  • la comparaison de son milieu et du mien « confortable », ne va t-elle pas, au final, lui être être néfaste..

Alors nous nous sommes écrits, pour nous présenter, comme l’a conseillé la bénévole, mes enfants, avec tout leur enthousiasme, ont participé et tout cela m’a alors semblé une belle aventure … Sur le quai de la gare, mes enfants l’ont accueillie comme une cousine et Yasmine était fière de réciter la lettre que nous lui avions fait parvenir… Ces vacances se sont déroulées avec la même évidence…

Elles nous ont permis de réaliser une belle rencontre qui donnera lieu, nous l’espérons, à de nouvelles vacances partagées…

  • Famille qui accueille depuis plusieurs années un enfant.

Depuis 5 ans, nous accueillons Riwan (qui a 12 ans), 2 semaines l’été et quelques fois 1 semaine l’hiver. Notre fille Héléna, la première année était ravie d’avoir un copain pour les vacances. Depuis, l’amitié se poursuit. Nous sommes ravis de le réinviter et lui semble heureux de venir chez nous à la montagne / campagne. C’est un jeune très attachant et particulièrement agréable. Des liens forts se sont noués entre nous au fil des années.

Famille de vacances, c’est une expérience à vivre !