Catégorie : Saumane
Saint Michel de Bertranet
Le samedi 25 septembre 2021 une assemblée nombreuse s’est retrouvée à la Chapelle de Bertranet pour fêter la saint Michel, autour de l’eucharistie célébrée par le père Barthélémy.
La messe s’est poursuivie par un repas, comme c’est la tradition !
Messe à Bertranet
samedi 22 mai à 11h00 le père Barthélémy a célébré la messe à la chapelle de Bertranet en présence du trentaine de personnes fidèles à ce rendez-vous!
Saumane
On écrit Saumana en provençal selon la norme classique et Saumano selon la norme mistralienne. Le nom du village est attesté pour la première fois en 1204 sous la forme Saumana. Il a fait l’objet de différentes interprétations :
-soit il est issu de l’occitan sauma, ânesse (du latin sagma, bête de somme), dérivé avec le suffixe -ana ; son nom pourrait alors correspondre aux Asnières en domaine d’oïl;
-soit il s’agit de l’anthroponyme germanique Salemannus pris absolument ;
Lieux et monuments
Certaines places du village datent du XVIIIe siècle.
L’église Saint-Pierre-ès-Liens, dont la voûte est en arc brisé. Son clocher-tour, placé contre la façade occidentale, est construit avec des chaînages d’angles à refends. L’ensemble date du XVIIe siècle. Sa crèche date de la première moitié ou du milieu du XIXe siècle.
La Chapelle Saint Michel, près du hameau de Bertranet est construite en ex-voto après la peste de 1720. Elle a été restaurée en 1995.
La construction appelée le château, située dans le village, est une grosse maison des XVIIe et XVIIIe siècle.
La commune compte une bergerie en pierre sèche portant sur son fronton le millésime 1889 gravé sur une pierre.En 1960, Giono tourne avec Fernandel Crésus aux Fraches et dans la vallée du Jabron, mais quelques scènes sont filmées dans les villages de l’Hospitalet et de Saumane.
Histoire
Des vestiges gallo-romains ont été trouvés sur le territoire de la commune. Dans l’Antiquité, les Sogiontiques (Sogiontii) peuplent la montagne de Lure, en étant fédérés aux Voconces. Après la Conquête, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ce peuple forme une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron).La commune dépend de l’Italie, jusqu’en 526.
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1204. C’est l’un des rares villages de la région à s’être établi dès le Moyen Âge sur un site de passage (un fond de vallée), et non sur un site des itinéraires de franchissement de la montagne de Lure ; un hospice pour voyageurs, lié à cette route, existait au XIIIe siècle.
Alors que le fief relève des différentes branches de la famille des Simiane du XIVe siècle à la Révolution, la paroisse est un prieuré de l’abbaye de Montmajour, qui nommait le prêtre à sa tête et percevait les revenus attachés à l’église. Bien que Saumane soit un fief indépendant, le village dépendait de la communauté de L’Hospitalet, qui relevait de la viguerie de Forcalquier.
Après la grande crise des XIVe et XVe siècles (Grande Peste et guerre de Cent Ans), le village est quasiment abandonné : il n’y a qu’un seul foyer recensé en 1471.
Un moulin à vent (ils arrivent dans la campagne provençale au XVIIe siècle) est encore visible à Saumane
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792.
Le coup d’État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 5 habitants de Saumane sont traduits devant la commission mixte.
Comme de nombreuses communes du département, Saumane se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Saumane. Si la commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve, ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Saumane sont régulièrement scolarisées.
Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Saumane. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée. De la même façon, l’olivier, cultivé sur de petites surfaces au XIXe siècle en limite altitudinale, a aujourd’hui disparu.
pour en savoir plus https://fr.wikipedia.org/wiki/Saumane_(Alpes-de-Haute-Provence)
Saumane
Toponymie
On écrit Saumana en provençal selon la norme classique et Saumano selon la norme mistralienne. Le nom du village est attesté pour la première fois en 1204 sous la forme Saumana. Il a fait l’objet de différentes interprétations :
soit il est issu de l’occitan sauma, ânesse (du latin sagma, bête de somme), dérivé avec le suffixe -ana ; son nom pourrait alors correspondre aux Asnières en domaine d'oïl15,16 ;
soit il s’agit de l'anthroponyme germanique Salemannus17 pris absolument ;
La toponymie de la commune recèle quelques traces du vocabulaire provençal lié au milieu montagnard, malgré sa faible étendue : on note ainsi Piponcet, formé sur le radical podium, qui désigne une éminence18, et les Plaines, le petit plateau dans les montagnes19.
D’autres toponymes font référence à la mise en valeur agricole du terroir : Chaumettes, Pré-Long.
Lieux et monuments
La construction appelée le château, située dans le village, est une grosse maison des XVIIe et XVIIIe siècle.
Certaines places du village datent du XVIIIe siècle.
L’église Saint-Pierre-ès-Liens, dont la voûte est en arc brisé. Son clocher-tour, placé contre la façade occidentale, est construit avec des chaînages d’angles à refends. L’ensemble date du XVIIe siècle. Sa crèche date de la première moitié ou du milieu du XIXe siècle.
La chapelle Saint-Michel, au hameau de Bertranet, est construite en ex-voto après la peste de 1720. Elle a été restaurée en 1995.
La commune compte une bergerie en pierre sèche portant sur son fronton le millésime 1889 gravé sur une pierre.
En 1960, Giono tourne avec Fernandel Crésus aux Fraches et dans la vallée du Jabron, mais quelques scènes sont filmées dans les villages de l’Hospitalet et de Saumane.