Nous voulons tous être heureux, nous voulons tous être sauvés ! Le Salut, ce n’est pas d’abord lié à une perfection à acquérir, ni à une connaissance à posséder. Le Salut découle de la rencontre avec le Christ. Cette rencontre personnelle avec Jésus est une promesse de bonheur que je souhaite à tous.
Ma mission, comme évêque et qui est aussi la mission de tous les prêtres, diacres, religieux, religieuses et laïcs en mission de notre diocèse, c’est de faire en sorte que tous les habitants des Alpes de Haute Provence vivent cette rencontre bouleversante avec Jésus.
Cette mission est aussi celle de tout baptisé. Nous sommes tous appelés à être des disciples missionnaires. Pour que les baptisés du diocèse redécouvrent la fraicheur de leur baptême, pour qu’ils vivent aussi ce que vivent des milliers de catéchumènes et de néophytes dans notre pays, le conseil diocésain de pastorale a conçu ce livret. Il s’inspire de plusieurs expériences faites dans d’autres diocèses, et en particulier du parcours CINE (Chemin Intégral de Nouvelle Evangélisation), et a pour but d’aider les fidèles à vivre un authentique réveil baptismal en paroisse. Ce livret est une trame afin que les fidèles qui le veulent puissent vivre cette rencontre avec Jésus à l’occasion d’une retraite de 48 heures qui sera préparée, dans le cadre de la paroisse, par 8 rencontres fraternelles de prière, de partage et de méditation de la parole de Dieu.
Merci à tous ceux qui accepteront de vivre cette expérience qui, j’en suis sûr, apportera à chacun beaucoup de joie et d’espérance, merci à tous les curés des paroisses qui vous ont contactés pour que vous puissiez participer à ce grand mouvement diocésain, merci à tous ceux qui s’engagent pour vous faire vivre ces rencontres et cette retraite. Je m’impliquerai personnellement dans ce parcours pour vous encourager, afin que vous puissiez vous laisser saisir par l’amour infini de Dieu et entrainer par l’Esprit-Saint sur les voies de la sainteté, de la vie, et pour que se constituent dans les paroisses de petites fraternités missionnaires.
+ Emmanuel Gobilliard
Introduction
Les huit rencontres préalables à la retraite suivent un même schéma. Après un temps bref d’accueil et de prière, la Parole de Dieu est proclamée puis illustrée par un témoignage en lien avec le thème propre à la rencontre. Le but de ce témoignage est d’exprimer l’impact de cette Parole dans la vie quotidienne.
Ensuite, cette Parole est partagée en petits groupes pour permettre à chacun de la méditer en son cœur et de se l’approprier en témoignant de son effet et de la façon dont elle est comprise.
L’attitude fondamentale dans le petit groupe est d’adopter une écoute accueillante et bienveillante à chaque prise de parole. Chacun est ainsi invité à faire bénéficier les autres des fruits concrets et des interrogations que peut susciter la Parole de Dieu dans sa vie.
Un modérateur par groupe, nommé par le coordinateur du parcours, veille à ce que le temps de parole soit bien réparti entre chaque membre.
Après le temps d’échange en petit groupe qui occupe les ¾ de la rencontre, les participants se retrouvent pour une prière finale, composée par des intentions particulières partagées spontanément.
Enfin, les membres vivent un temps convivial avant de se séparer.
Revest-des-Brousses est située à 7 km de Vachères2 et 14 km de Simiane-la-Rotonde.
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1274 (de Revesto de Borossa), est tiré du provençal revèst, variante de revers, désignant un versant de montagne exposé au nord (et non au soleil ou un territoire remis en culture).
Histoire
Le territoire de la commune est fréquenté au néolithique et au chalcolithique. Deux sites d’oppidum ont été occupés pendant la protohistoire, sur les collines de Saint-Laurent, au sud-ouest du village, et de la Tour de Revest, au sud.
Dans l’Antiquité, le territoire de Revest fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Au IIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron). Une voie romaine traverse la commune. Connu sous le nom de « chemin de la Poste », cette voie, arrive de Valsaintes, traverse le Gubian, et continue vers Ongles. Certaines sections sont bien conservées, la voie est encore dallée et des imposants murs de soutènement sont par endroits conservés.
Porte en pierre de taille, voûte du portail en ogive, passage voûté en berceau. Il reste des mâchicoulis, le crénelage a disparu, remplacé par un mur supportant un toit.
Porte fortifiée de Revest-des-Brousses.
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1274. L’église paroissiale relève d’abord des chapitres de Forcalquier et Sisteron, puis passe à l’abbaye de Cruis. Il est possible que les Hospitaliers aient installé, à Gubian, un hospice au prieuré Saint-Julien, destiné à accueillir les pèlerins vers Rome, sur l’itinéraire antique et médiéval qui passait par Ongles et Cruis.
Le fief appartient à la famille de Vachères du XIVe au XVIe siècle, puis passe aux Chanut (XVIIe siècle) et au Barrel-Pontevès au XVIIIe siècle. Au Moyen Âge, l’église dépendait de Revest de l’abbaye de Cruis, qui percevait les revenus attachés à cette église33. La Madeleine est érigée en fief distinct en 1565.
Au XIXe siècle, on appela la commune Revest-des-Dames, à cause d’une épidémie qui épargna les femmes mais fit de nombreuses victimes chez les hommes.
Lieux et monuments
Un ancien château est situé au coeur, datant du milieu du XVIIe siècle. Plusieurs des tableaux représentant le village au XIXe siècle (école, lavoir, mairie, pont) sont conservés à la mairie, sont inscrits monuments historiques au titre objet. Sur la place, une maison date de 1582.
Le château du Villard construit à la fin du XVème siècle se visite sur réservation.
Le château de Sylvabelle est un grand bâtiment rectangulaire, encadré de quatre tours, construit au XVIIe siècle et agrandi jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Son pigeonnier compte 700 logements. Il a appartenu à Palhier de Sylvabelle, député aux Cinq-Cents.
De l’enceinte médiévale, il subsiste une partie de la muraille et le portail des Mourres, défendu par une bretèche (XIVe siècle)
Le bâtiment dit le château de Pontevez, ancien monastère des Servites, est en fait une bastide construite au XVIIe siècle, et fortement remaniée jusqu’au XIXe.
L’église paroissiale Saint-Côme-et-Saint-Damien
est reconstruite en 1833 et réparée en 1894 et dans les années 1970. La nef, longue de trois travées, est voûtée d’arêtes, et débouche dans un chœur voûté en cul-de-four. Le bas-côté nord est voûté d’arêtes, les deux autres de berceaux, le bas-côté sud est plus ancien (du XIVe siècle) et voûté d’ogives. Les culots sont ornés de feuillages (fin du XVIe siècle). L’ensemble des bas-côté est voûté très grossièrement. Le clocher est une tour construite au-dessus de la façade occidentale, en 1864. Le mobilier comprend un thabor en bois doré, figurant un ange supportant la console destinée à recevoir l’ostensoir à la manière d’un Atlas, de la seconde moitié du XIXe siècle et un ostensoir en argent doré, distinct, dont le pied est formé d’un ange debout. Cet ostensoir est du XIXe siècle, et aucun de ces deux objets n’est classé.