DIMANCHE DE LA MISÉRICORDE, 11 avril 2021

Les églises de Banon et de St Étienne ont vécu deux évènements différents et néanmoins festifs en ce jour de la Miséricorde Divine.

L’église de Banon a accueilli la statue de la Vierge à l’enfant qui se trouvait depuis 50 ans dans la cour du presbytère. Comme des travaux importants sont prévus dans le mur de soutènement du parvis de l’église, cette statue devait être déplacée. Elle est maintenant à l’abri à coté du tabernacle de l’église.

A Saint Etienne ce sont deux charmants garçons qui se sont vus remettre leur aube de servant d’autel et qui ont été bénis par le père Barthélémy.

Filéas et Jonas Lambert seront fidèles au poste et nous prions déjà pour eux !

Nous pouvons reprendre la prière de sainte Faustine, apôtre de la Miséricorde Divine.

 « Je désire me transformer toute entière en Ta miséricorde 
 et être ainsi un vivant reflet de Toi,
 ô Seigneur ; que le plus grand des attributs divins, Ton insondable miséricorde,
 passe par mon âme et mon cœur sur le prochain.
  
 Aide-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux,
 pour que je ne soupçonne et ne juge jamais d’après les apparences extérieures,
 mais que je discerne la beauté dans l’âme de mon prochain et lui vienne en aide.
  
 Aide-moi, Seigneur, pour que mon oreille soit miséricordieuse,
 afin que je me penche sur les besoins de mon prochain
 et ne reste pas indifférente à ses douleurs ni à ses plaintes.
  
 Aide-moi, Seigneur, pour que ma langue soit miséricordieuse,
 afin que je ne dise jamais de mal de mon prochain,
 mais que j’aie pour chacun une parole de consolation et de pardon.
  
 Aide-moi, Seigneur, pour que mes mains soient miséricordieuses 
 et remplies de bonnes actions, afin que je sache faire du bien à mon prochain
 et prendre sur moi les tâches les plus lourdes et les plus déplaisantes.
  
 Aide-moi, Seigneur, pour que mes pieds soient miséricordieux,
 pour me hâter au secours de mon prochain, en dominant ma propre fatigue et ma lassitude. Mon véritable repos est dans le service rendu à mon prochain.
  
 Aide-moi, Seigneur, pour que mon cœur soit miséricordieux,
 afin que je ressente moi-même les souffrances de mon prochain.
 Je ne refuserai mon cœur à personne.
 Je fréquenterai sincèrement même ceux qui, je le sais, vont abuser de ma bonté,
 et moi, je m’enfermerai dans le Cœur très miséricordieux de Jésus.
  
 Je tairai mes propres souffrances.
 Que Ta miséricorde repose en moi, ô mon Seigneur.
  
 Ô mon Jésus, transforme-moi en Toi, car Tu peux tout.
 Ô mon Dieu caché dans ce grand et Divin Sacrement !
 Jésus, soyez avec moi à chaque moment !
 Et mon cœur sera tranquillisé. Ainsi soit-il. » 

JOUR DE PÂQUES !

VIGILES PASCALES 2021, en format adapté !

Puisque la situation sanitaire ne nous a pas permis de vivre les Vigiles pascales le samedi soir, le secteur paroissial de la montagne de Lure les a vécues tôt le dimanche matin ! Et c’est avec le feu et la lumière que la célébration a commencé , pour se terminer dans la Joie de la Résurrection du Christ !

Le sacrement de pénitence et de réconciliation

Qu’est-ce que c’est ?

Ce sacrement est le signe de l´amour infini de Dieu. Le pardon de Dieu est toujours possible, si nous faisons une démarche vraiment sincère. En se reconnaissant pécheur, nous croyons que l´Amour infini de Dieu est toujours le plus fort. Le dialogue avec un prêtre est le signe efficace de la réconciliation avec Dieu et avec nos frères.

Le pardon de Dieu est exprimé par les paroles du prêtre: « Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde ; par la mort et la résurrection de son Fils il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit-Saint pour la rémission des péchés : par le ministère de l’Eglise qu’il vous donne le pardon et la paix. »

« Le pardon de nos péchés n’est pas quelque chose que nous pouvons nous donner à nous-mêmes. Je ne peux pas dire : je me pardonne mes péchés. Le pardon se demande, il se demande à quelqu’un d’autre et dans la confession, nous demandons à Jésus son pardon.
Le pardon n’est pas le fruit de nos efforts, mais c’est un cadeau, un don de l’Esprit-Saint, qui nous comble dans le bain régénérant de miséricorde et de grâce qui coule sans cesse du cœur grand-ouvert du Christ crucifié et ressuscité.

C’est seulement si nous nous laissons réconcilier dans le Seigneur Jésus avec le Père et avec nos frères que nous pouvons être vraiment dans la paix

Et cela, nous l’avons tous ressenti dans notre cœur lorsque nous allons nous confesser, avec un poids sur l’âme, un peu de tristesse; et quand nous recevons le pardon de Jésus, nous sommes en paix, avec cette paix de l’âme qui est si belle et que seul Jésus peut donner, lui seul. » Pape François audience générale, 19 février 2014

Le diocèse de Versailles propose une mini série sur la confession.Suivez Alfred, catholique pratiquant, qui a un peu de mal avec la confession. Une animation originale pour aider à lever quelques freins classiques au sacrement de réconciliation.

L’onction des malades

« L’un de vous est-il malade ? Qu’il appelle auprès de lui les anciens de l’Eglise, pour que ceux-ci fassent des prières sur lui, et des onctions d’huile au nom du Seigneur. La prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera » Lettre de St Jacques 5,4ss.

Qui peut recevoir l’onction des malades ?

L’onction des malades est un sacrement destiné aux personnes baptisées, (quelque soit leur âge), éprouvées par une maladie grave (ou liée à la vieillesse, à un accident, à une rechute) dont la santé se détériore ou encore devant subir une opération sérieuse. Ce sacrement est aussi administré aux personnes qui approchent du “grand passage”, de la mort.

Quelle est la signification de ce sacrement ?

Il manifeste la proximité et la consolation du Seigneur Jésus auprès des personnes qui souffrent : elles ne portent pas seules leurs souffrances ; leurs souffrances unies à celles du Christ ne sont pas stériles… Ses fruits sont la paix et l’espérance. Il est souvent précédé du sacrement de pénitence et Réconciliation (confession) et suivi de la communion eucharistique.

Comment célébrer ce sacrement ?

Le sacrement consiste en une onction d’huile (symbole de douceur et de guérison) faite sur le front et sur la paume des mains.