PAPE LÉON XIV

élu le jeudi 8 mai 2025

Robert Prevost, un missionnaire Américain au profil atypique, devient Léon XIV

Il a été élu pape le 8 mai et se fera appeler Léon XIV. Le cardinal Robert Francis Prevost, 70 ans, américain de Chicago et missionnaire dans les Andes, offre un parcours singulier. Désigné par le pape François en 2023 pour diriger le dicastère chargé de sélectionner les évêques du monde, c’est un profil atypique, marqué par son expérience de terrain et ses convictions pastorales.

« Que la paix soit avec vous tous », a déclaré le 267e souverain pontife, âgé de 69 ans, devant la foule réunie pour sa première bénédiction. Le nouveau pape a lancé un « appel de paix » à « tous les peuples ».

Premier pape américain de l’histoire. Discret et réservé, ce proche collaborateur de l’ancien pape François a la réputation au sein de la Curie, le gouvernement du Vatican, d’être un modéré capable de concilier des points de vue divergents. Robert Francis Prevost était depuis 2023 le préfet du puissant Dicastère des évêques, chargé de nommer les évêques du monde entier. Il a passé des années en tant que missionnaire au Pérou et est l’archevêque-évêque émérite de Chiclayo dans ce pays d’Amérique du Sud. Il est également président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine.

Prevost, né d’un père français, catéchiste dans sa paroisse et d’une mère italienne, est réputé être le plus «latino» des Américains. Sa biographie révèle, de fait, un parcours atypique et cosmopolite. Le nouveau pape est né à Chicago et a grandi aux Etats-Unis. Formé à l‘université de Philadelphie en mathématiques et en philosophie, il a été ordonné prêtre en 1982 puis a étudié à Rome jusqu’en 1987 et soutenu une thèse en droit canonique (le droit interne à l‘Eglise catholique), à l‘Angelicum, l‘université romaine de l‘ordre des Dominicains.

Avant la bénédiction, le nouveau Pape a adressé les paroles suivantes aux fidèles :

Paroles du Saint-Père

Que la paix soit avec vous tous !

Chers frères et sœurs, c’est la première salutation du Christ ressuscité, le Bon Pasteur qui a donné sa vie pour le troupeau de Dieu. Je voudrais moi aussi que ce salut de paix entre dans vos cœurs, qu’il parvienne à vos familles, à tous les hommes, où qu’ils soient, à tous les peuples, à la terre entière. Que la paix soit avec vous !

C’est la paix du Christ ressuscité, une paix désarmée et une paix désarmante, humble et persévérante. Cela vient de Dieu, Dieu qui nous aime tous inconditionnellement. Nous gardons encore dans nos oreilles cette voix faible mais toujours courageuse du Pape François bénissant Rome !

Le Pape qui a béni Rome a donné sa bénédiction au monde, au monde entier, ce matin de Pâques. Permettez-moi de poursuivre sur cette même bénédiction : Dieu nous aime, Dieu vous aime tous et le mal ne prévaudra pas ! Nous sommes tous entre les mains de Dieu. C’est pourquoi, sans crainte, unis la main dans la main avec Dieu et les uns avec les autres, avançons. Nous sommes disciples du Christ. Le Christ nous précède. Le monde a besoin de sa lumière. L’humanité a besoin de Lui comme pont vers lequel Dieu et son amour peuvent tendre. Aidez-nous aussi, et ensuite les uns les autres, à construire des ponts, par le dialogue, par les rencontres, nous unissant tous pour être un seul peuple toujours en paix. Merci au Pape François !

Je voudrais également remercier tous mes frères cardinaux qui m’ont choisi pour être le Successeur de Pierre et pour marcher avec vous, comme une Église unie, toujours à la recherche de la paix, de la justice, cherchant toujours à travailler comme des hommes et des femmes fidèles à Jésus-Christ, sans peur, pour annoncer l’Évangile, pour être missionnaires.

Je suis fils de saint Augustin, augustinien, qui disait : « avec vous je suis chrétien et pour vous évêque ». En ce sens, nous pouvons tous marcher ensemble vers la patrie que Dieu nous a préparée.

Un salut spécial à l’Église de Rome ! Nous devons chercher ensemble comment être une Église missionnaire, une Église qui construit des ponts, qui dialogue, toujours ouverte à recevoir comme cette place à bras ouverts. Tous ceux qui ont besoin de notre charité, de notre présence, de notre dialogue et de notre amour.

Et si vous me le permettez aussi, un mot, un salut à tous et de manière particulière à mon bien-aimé diocèse de Chiclayo, au Pérou, où une communauté fidèle a accompagné son évêque, a partagé sa foi et a donné beaucoup, beaucoup pour suivre l’Église du fils de Jésus-Christ.

Et si vous me permettez un mot, un salut à tous et spécialement à mon cher diocèse de Chiclayo, au Pérou, où un peuple fidèle a accompagné son évêque, a partagé sa foi et a donné beaucoup, beaucoup pour continuer à être une Église fidèle de Jésus-Christ.

À vous tous, frères et sœurs de Rome, d’Italie, du monde entier, nous voulons être une Église synodale, une Église qui marche, une Église qui cherche toujours la paix, qui cherche toujours la charité, qui cherche toujours à être proche surtout de ceux qui souffrent.

Aujourd’hui c’est le jour de la Supplication à Notre-Dame de Pompéi. Notre Mère Marie veut toujours marcher avec nous, être proche de nous, nous aider par son intercession et son amour.

Alors j’aimerais prier avec vous. Prions ensemble pour cette nouvelle mission, pour toute l’Église, pour la paix dans le monde et demandons cette grâce particulière à Marie, notre Mère.

Je vous salue Marie…

jeudi 17 avril 2025, jeudi saint

Jésus prend son dernier repas avec les douze Apôtres dans la salle dite du « Cénacle ». Saint Paul et les évangélistes Marc, Luc et Matthieu rapportent les récits de la Cène au cours de laquelle, en prenant le pain et le vin, le Christ rend grâce et offre son Corps et son Sang pour le salut des hommes.

Au cours de ce repas, Jésus va se mettre à genoux devant chacun de ses disciples et leur laver les pieds. Il prend la tenue de serviteur et dit : « C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez vous aussi comme j’ai fait pour vous. » Au cours de la messe célébrée avec solennité, on répète le geste du lavement des pieds.

Le père Barthélémy a lui aussi répété ce geste à l’église de saint Étienne les Orgues pendant la messe du soir.

Après ce repas de la Cène, l’heure de l’épreuve approchant, le Christ se rend au jardin des Oliviers avec les apôtres pour veiller et prier.

église de Banon

Le Jeudi Saint, l’Église célèbre la messe « en mémoire de la Cène du Seigneur », puis le Saint Sacrement est déposé au « reposoir », l’autel est dépouillé, la croix est enlevée et voilée. Tout ce dépouillement : le Christ est entré dans sa passion, dépouillé de tout. C’est une nuit d’adoration, les fidèles s’unissent à la prière du Christ ce soir-là, en veillant auprès du Saint-Sacrement (le pain et le vin consacrés au cours de la messe) jusque tard dans la nuit.

église de Banon