Mon confinement

par Bernadette (Betty) JEAN-CARBOU

Nous voilà tous confinés ! Nous sommes comme KO par cette nouvelle

On pense « c‘est ailleurs, pas chez-nous » comme si les virus raisonnaient et choisissaient leur lieu de passage – par là …oui   par là-bas …non !!!!!!!

Confrontée à cette réalité je suis perplexe et presque anxieuse au départ, et je songe à mes enfants, à tous les enfants du monde à notre jeunesse, déjà avec les désastres des déchets de la planète que l‘on va leur offrir et maintenant le Virus  !

Mon Dieu ! Voilà le mot ! comme « Maman » ! quand on a peur du mal du monde.

Mon Dieu que faire : et j‘ai prié, prié, et puis j‘ai téléphoné et appelé mes enfants et les personnes fragiles de notre famille- nos amis – comment allons-nous vivre cette épidémie ?

Puis l‘organisation s‘est établie dans notre beau village et le maire et ses conseillers ont pallié pour que tout se passe au mieux et la solidarité a joué son rôle positif – et j‘ai prié avec le chapelet en direct avec Lourdes -puis la messe du matin avec le Pape François à Rome

Durant ce temps j‘ai offert de mon mieux par SMS les jeux et loisirs pour les enfants de l‘association – nous avons fait des dessins qui ont été envoyés dans les Maisons de retraite et EPHAD

et puis la construction des masques nous a occupés du temps et par téléphone ou sms les relations se sont établies pour vivre ce temps confiné chez soi –

Notre curé puis notre évêque nous ont donné de bonnes sources pour nous aider à mieux vivre ces moments difficiles – Merci à Carole pour toutes les infos fournies durant ce confinement –

Pour ma part j‘ai toujours été d‘un monde à part – poète et comédienne – les artistes sont toujours confinés dans leur tête avec une musique spéciale et un monde magique – ce qui fait que je n‘ai pas souffert de solitude – mais j‘ai plutôt profité de ce repos et silence pour créer des histoires et des contes pour enfant et autre- j‘ai beaucoup chanté des chants d‘église comme des chansons les plus belles que je trouvais et qui me donnaient le goût de vivre joyeusement –

puis des ballades à Notre Dame de pitié pour prendre l‘air et encore prié, prié …

Je pense que ce temps à l‘écart nous donne une leçon d‘humilité, de silence, de réflexion sur la vie dans sa beauté, sa bonté et qu‘il faut tenir compte désormais à être plus aimable avec notre monde

créer et non détruire, choisir la douceur plutôt que la violence, la charité plutôt que l‘orgueil

C‘est une remise à niveau de notre planète de notre monde, à nous de comprendre et d‘apprendre à vivre avec Amour

Bernadette (Betty) JEAN-CARBOU

par Geneviève Moy

Je ne m’imaginais pas combien il est difficile d’accepter l’interdiction de nous laisser faire les choses simples de la VIE au quotidien.

Certes, cela permet de se remettre en question sur divers sujets.

  • Être plus à l’écoute des autres, et mieux comprendre la souffrance des personnes.
  • Du négatif, on en retient toujours du positif.
  • Dans mon cas, j’ai eu la chance de garder mes trois petits enfants, Nathan, Manon et Tom pendant 3 semaines, et je pense plus (à venir dès le 11 mai ) Nous avons joué ensemble, il a fallu faire l’école à la maison, et ce n’est pas si simple que cela en à l’air ! Merci à nos Enseignants qui transmettent leur savoir au quotidien.
  • Le plus bel événement de cette période a été de leur apprendre les prières :    JE VOUS SALUE MARIE  et NOTRE PÈRE
  • Il ne leur a pas fallu beaucoup de temps, pour apprendre PAR CŒUR ces merveilleuses PRIÈRES
  • A chaque fois qu’ils récitaient ces PRIÈRES, j’ai pu voir sur leur visage, un émerveillement, et dans leurs yeux des centaines d’étoiles brillantes : comme ils étaient fiers d’avoir appris ces PRIÈRES !

Bien entendu, j’ai un manque de ne pas pouvoir prier dans une ÉGLISE et d’assister à la MESSE, cela devient très pesant, ce manque.

Grâce au Père Barthélémy et à son équipe paroissiale qui ont mis tout en œuvres pour que chaque dimanche, et d’autres jours, nous puissions assister à la Messe.      MERCI

Mais le recueillement à l’Église manque. A la maison c’est bien, mais ce n’est pas pareil !

Dans mes prières quotidiennes, je ne manque pas de penser à vous tous, et de prier pour vous TOUS.

Que le Seigneur nous rende Grâce, pour que cette pandémie cesse, et que très vite, nous puissions nous retrouver.

Merci à TOUS

Que Dieu nous aide et nous protège

Geneviève MOY

Messe à l’intention des familles endeuillées de notre secteur et de leurs défunts

Monseigneur Jean-Philippe Nault, évêque de Digne, est venu célébrer une messe à la chapelle du presbytère vendredi 1er mai à 18h00. Cette célébration a été diffusée sur Skype, sur Faceboojkainsi que par téléphone, pour les personnes ne disposant pas d’internet.

Toute l’assemblée, même dispersée en restant à son domicile, a ainsi pu se recueillir en mémoire des personnes disparues, et soutenir par la prière les familles affligées.

Un mot d’accueil écrit et lu par les responsables du service des funérailles et du deuil de la paroisse a manifesté la proximité et l’empathie de tous les croyants auprès de ceux qui souffrent en cette période de confinement, que ce soit par la maladie, le deuil ou d’autres épreuves.

Notre évêque a lui aussi su trouver les mots pour rejoindre les habitants et paroissiens réguliers de notre secteur paroissial, en assurant chacun de sa prière régukière et attentive.

La chapelle, décorée pour débuter le mois de Marie, a accueilli la ferveur de tous, montrant que même à distance la foi rassemble et unit.

Monseigneur Nault,

chapelle du presbytère de Banon, le 2 mai 2020

Cellule d’écoute Coronavirus

Suite à la proposition du père Bernard-Marie Geffroy, de la communauté des pères Trinitaires de Faucon, mais aussi de la Conférence des Evêques de France, Monseigneur Nault a décidé la constitution d’une cellule d’écoute – avec numéro vert – sur notre diocèse.

Cette proposition d’écoute a pour objectif d’accueillir les questions/émotions des personnes souffrant du confinement, sur les plans spirituel, existentiel et pastoral.

Cette écoute démarre dès jeudi 16 avril à 9h00 et pour toute la durée du confinement.

Proposition d’Acte de communion spirituelle

[rédigée par le diocèse de Vannes]

« Seigneur Jésus, je crois fermement que Tu es présent dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie. Je T’aime plus que tout et je Te désire de toute mon âme. « Après toi languit ma chair comme une terre assoiffée » (psaume 62).

Je voudrais Te recevoir aujourd’hui avec tout l’amour de la Vierge Marie, avec la joie et la ferveur des saints.

Puisque je suis empêché de Te recevoir sacramentellement, viens au moins spirituellement visiter mon âme.

En ce temps de carême, que ce jeûne eucharistique auquel je suis contraint me fasse communier à Tes souffrances et surtout, au sentiment d’abandon que Tu as éprouvé sur la Croix lorsque Tu t’es écrié : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ».

Que ce jeûne sacramentel me fasse communier aux sentiments de Ta Très Sainte Mère et de Saint Joseph quand ils T’ont perdu au temple de Jérusalem, aux sentiments de Ta Sainte mère quand elle Te reçut, sans vie, au pied de la Croix.

Que ce jeûne eucharistique me fasse communier aux souffrances de Ton Corps mystique, l’Église, partout dans le monde où les persécutions, ou l’absence de prêtres, font obstacle à toute vie sacramentelle.

Que ce jeûne sacramentel me fasse comprendre que l’Eucharistie est un don surabondant de Ton amour et pas un dû en vue de mon confort spirituel.

Que ce jeûne eucharistique soit une réparation pour toutes les fois où je T’ai reçu dans un cœur mal préparé, avec tiédeur, avec indifférence, sans amour et sans action de grâce.

Que ce jeûne sacramentel creuse toujours davantage ma faim de Te recevoir réellement et substantiellement avec Ton corps, Ton sang, Ton âme et Ta divinité lorsque les circonstances me le permettront.

Et d’ici là, Seigneur Jésus, viens nous visiter spirituellement par Ta grâce pour nous fortifier dans nos épreuves.

Maranatha, viens Seigneur Jésus.

CORONAVIRUS 13 MARS 2020

Message de Mgr Jean-Philippe Nault A l’occasion de la pandémie liée au coronavirus

Chers amis, Nous vivons des heures délicates qui touchent notre pays mais aussi nos communautés et ultimement chacun d’entre nous. La pandémie liée au coronavirus se repend rapidement, et vient bousculer nos habitudes, nos projets et l’organisation même de la vie paroissiale et diocésaine. De jour en jour les annonces gouvernementales ou les nouvelles du monde nous rappellent à la dure réalité. Certains se demandent si l’on ne multiplie pas des précautions alarmistes ; d’autres prennent peur pour eux-mêmes ou leurs proches. Gardons comme chrétiens “les yeux fixés sur Jésus-Christ” (antienne de carême) ; c’est une invitation à la prière et à la charité en acte qui nous est faite durant ce temps de carême ; la Vierge Marie nous accompagne et n’hésitons pas à nous tourner vers elle avec confiance. C’est certainement une épreuve que nous rencontrons ; notre Foi doit nous aider à la traverser et à faire grandir le Bien face au mal.

La prière d’intercession (de supplication ?) doit nous habiter fortement en ces jours, tant pour les personnes contaminées, les victimes et leur famille en deuil, les personnes fragiles et isolées, mais aussi les soignants. Cette prière fervente et confiante est aussi un “service” et un devoir que nous devons rendre à notre société. Nous pouvons prier personnellement, en couple, en famille, dans nos communautés religieuses, dans nos paroisses, dans nos mouvements… Une proposition : prier chaque jour trois “je vous salue Marie” ou une dizaine de chapelet à ces intentions, en les terminant par l’invocation : “Notre-Dame de Provence, intercédez pour nous”. Les consignes de rassemblements ou les mesures sanitaires données par le gouvernement pourraient nous empêcher de participer à la Messe ou de communier sacramentellement. Nous pouvons alors avoir recours à ce que l’on nomme traditionnellement “la communion spirituelle”, prévue tout spécialement dans les situations qui sont les nôtres aujourd’hui. : après avoir lu la Parole de Dieu du jour, nous pouvons nous unir (par le désir et la Foi) à la mort et à la résurrection de Jésus-Christ, présent dans les Eucharisties célébrées, en portant les intentions de l’Église [et les nôtres] ; nous allons faire alors l’expérience d’une communion spirituelle avec le Seigneur, en union avec l’Église dont Il est le Pasteur.

Cela doit aussi stimuler notre charité, c’est-à-dire notre amour vrai, notre attention les uns pour les autres, tout spécialement envers les personnes fragiles. L’apôtre Paul nous rappelle que “ce qui a de la valeur c’est la Foi qui agit par la charité” (Gal 5,6). Cette charité s’exprime par notre respect des pratiques de prudence demandées [et donc le respect des autres !] : mesures d’hygiène personnelles et communautaires, limitation de la taille de nos rassemblements [voir les mesures concrètes à la suite de ce message, mesures qui peuvent évoluer], et invitation à rester chez nous si la fragilité ou l’âge nous rejoint. Nous sommes
invités à être particulièrement attentifs aux personnes âgées ou malades qui sont aussi les plus exposées au virus. Pour les personnes isolées (en EHPAD, à domicile, à l’hôpital…) n’hésitons-pas à les appeler et à leur exprimer notre proximité et notre prière. Soyons inventifs pour rejoindre les plus nécessiteux (aide concrètes, attention fraternelle…) ou pour aider ceux qui sont touchées par la maladie ou l’isolement. Tout en respectant les mesures de prudence sanitaires, notre Foi va nous suggérer de belles initiatives…

Nous sommes en marche vers Pâques. Ce temps de carême, bien particulier cette année, doit nous aider à traverser cette épreuve paisiblement, à approfondir notre vie spirituelle et donc notre vraie conversion. Tout cela, nous pouvons le vivre avec le Seigneur, dans la confiance et la Foi et avec la Vierge Marie. Nous nous préparons à célébrer la Passion du Christ et sa Résurrection qui est le cœur de notre Foi. Le Christ est vraiment vainqueur de la mort et de tout ce qui y conduit ! Notre Foi repose sur la victoire de l’Amour, sur la victoire du Christ. Ne nous laissons pas toucher par tout ce qui risquerait de nous éloigner de l’Amour de Dieu ! Ce temps du carême est aussi un temps de conversion : les deux événement que nous vivons ensembles, carême et lutte contre le coronavirus, nous invitent aussi à enlever de notre cœur tout ce qui nous éloigne de Dieu et qui peut encore nous habiter : orgueil, peur, divisions entre nous, jalousie… Par notre témoignage nous pouvons faire grandir en chacun la perception de la proximité de Dieu et sa puissance de Salut ; n’hésitons pas à témoigner de notre Foi ! La Vierge-Marie, Notre-Dame de Provence, va nous y aider…

Que la Foi nous guérisse de la peur et nous fasse grandir dans l’amitié avec Dieu… Que notre charité fraternelle soit inventive…

Que Notre Dame nous accompagne de sa tendresse maternelle. Ma prière fraternelle rejoint chacun.

+Jean-Philippe Nault Évêque de Digne, Riez et Sisteron

Mesure concrètes proposées par la CEF liées à la situation sanitaire [au 13/03/2020]

Ces mesures sont susceptibles d’évoluer rapidement dans les jours qui viennent.

Voir les mises à jour sur : https://eglise.catholique.fr

Prière à Notre-Dame de Provence

[à partir de la prière du Pape François du 11 mars 2020] Cette prière souhaite fortifier une communion entre les diocésains en ces jours d’épreuve

Ô Marie, Notre-Dame de Provence, tu brilles toujours sur notre chemin en signe de salut et d’espoir. Nous te faisons confiance, Reine des malades, toi qui as gardé une Foi ferme alors que tu as partagé la douleur de Jésus au pied de la Croix. Tu sais ce dont nous avons besoin et nous sommes sûrs que tu exauceras nos demandes, tout comme tu as fait revenir la joie et la fête lors des noces de Cana en Galilée, après un moment d’épreuve. Aide-nous, Mère de l’Amour Divin, à nous conformer à la volonté du Père et à faire ce que Jésus nous dit, Lui qui a pris sur Lui nos souffrances et a été chargé de nos douleurs pour nous porter à travers la Croix à la joie de la résurrection. Sous ta protection, nous nous réfugions, Sainte mère de Dieu ; Nous te confions les personnes décédées et leur famille, les personnes touchées par la maladie, l’angoisse des personnes isolées ou âgées, le personnel des services de santé qui combat, Les chercheurs qui travaillent pour trouver un remède, les politiques qui doivent prendre des décisions.

Écoute Marie, les demandes que nous t’adressons dans le besoin, délivre-nous de tout danger, rends-nous solidaires et fraternels dans l’épreuve, Ô glorieuse et bénie Vierge Marie. Amen

Proposition d’Acte de communion spirituelle [rédigée par le diocèse de Vannes]

« Seigneur Jésus, je crois fermement que Tu es présent dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie. Je T’aime plus que tout et je Te désire de toute mon âme. « Après toi languit ma chair comme une terre assoiffée » (psaume 62).

Je voudrais Te recevoir aujourd’hui avec tout l’amour de la Vierge Marie, avec la joie et la ferveur des saints.

Puisque je suis empêché de Te recevoir sacramentellement, viens au moins spirituellement visiter mon âme.

En ce temps de carême, que ce jeûne eucharistique auquel je suis contraint me fasse communier à Tes souffrances et surtout, au sentiment d’abandon que Tu as éprouvé sur la Croix lorsque Tu t’es écrié : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ».

Que ce jeûne sacramentel me fasse communier aux sentiments de Ta Très Sainte Mère et de Saint Joseph quand ils T’ont perdu au temple de Jérusalem, aux sentiments de Ta Sainte mère quand elle Te reçut, sans vie, au pied de la Croix.

Que ce jeûne eucharistique me fasse communier aux souffrances de Ton Corps mystique, l’Église, partout dans le monde où les persécutions, ou l’absence de prêtres, font obstacle à toute vie sacramentelle

Que ce jeûne sacramentel me fasse comprendre que l’Eucharistie est un don surabondant de Ton amour et pas un dû en vue de mon confort spirituel.

Que ce jeûne eucharistique soit une réparation pour toutes les fois où je T’ai reçu dans un cœur mal préparé, avec tiédeur, avec indifférence, sans amour et sans action de grâce.

Que ce jeûne sacramentel creuse toujours davantage ma faim de Te recevoir réellement et substantiellement avec Ton corps, Ton sang, Ton âme et Ta divinité lorsque les circonstances me le permettront.

Et d’ici là, Seigneur Jésus, viens nous visiter spirituellement par Ta grâce pour nous fortifier dans nos épreuves.

Maranatha, viens Seigneur Jésus.